Pour préparer la rentrée, Sœur Supérieure a convoqué les institutrices.

Mme Juliette n’était pas là parce qu’elle n’a pas reçu la carte de convocation à temps; Mme Georgina s’excuse aussi ; elle est retenue chez elle par suite du décès de son père survenu le 3 septembre.

Sœur Supérieure annonce que le 4^e degré est supprimé. Cependant, toutes les institutrices reprennent leur classe ; Mme Clause-Hubert tiendra le 5^e A. Mlle Hecq Louisa : 6^e A. Mme Rœlandt : 4^e ; Mlle Lambert devenue Mme Quinet depuis le 17 juillet, date de son mariage : 3^e A. Mlle Vanhassel : 2^e A. Mme Conreur-Bailleux : 1^e A.

Mlle Hecq, Louisa conserve la place de directrice, parce qu’elle y est habituée et que ce ne sera que pour un an ; puis, ce sera une sœur.

Sœur Supérieure a écrit à Monsieur l’Inspecteur cantonal Gilmant pour le prier de passer le plus vite possible pour stabiliser la situation. Sœur Supérieure fait les recommandations d’usage.

Jour de rentrée. Il fait beau. Toutes les institutrices sont dans la cour pour recevoir les élèves. Les enfants arrivent fort bien disposées et très heureuses de rentrer en classe.

À 9h. , au coup de cloche, elles se rangent, par année, en face de la salle. Sœur Supérieure fait l’appel et confie à chaque institutrice ses nouvelles élèves. On se rend en classe et le travail recommence. La rentrée est bonne pour le temps actuel.

Visite de Monsieur l’Inspecteur cantonal Gilmant. Il vient pour reprendre la population. Il y a 160 élèves inscrites – tout juste pour cinq classes (32 X 5 = 160) ; alors que 6 classes sont ouvertes.

Monsieur l’Inspecteur laisse peu d’espoir ; mais il demande de se presser pour envoyer le rapport, ayant, dit plus de chance en arrivant dans les premières au ministère.

Le degré supérieur va au cinéma Family, voir César et Cléopâtre, avec l’école professionnelle.

Excursion pour l’école primaire. On n’en a pas fait en juillet, car il faisait trop mauvais. Départ par Charleroi, Châtelineau, Fosses-Saint-Gérard, Maredsous où nous assistons à la messe. Nous saluons le Frère Feuillet qui a été Vicaire de la paroisse Saint-Vaast jusqu’en 39. Nous dînons à Maredsous. Après, en route pour Jambes. Nous assistons, en la salle des fêtes du pensionnat des Sœurs de Sainte Marie à une conférence, donnée par un Père Jésuite qui a assisté à toutes les fêtes, sur les missions des Sœurs de Sainte Marie au Congo, car il y a 25 ans que les premières Sœurs missionnaires sont parties.

La conférence est suivie d’un petit film retraçant les fêtes de Léverville.

La conférence terminée, nous repartons pour Namur, rue du Président où a lieu l’exposition missionnaire. Exposition très intéressante.

La visite est terminée, nous partons pour Malonne. Nous nous rendons sur la tombe du Frère Mutien et puis en route pour Fontaine-l’Évêque où nous rentrons vers 7h1/2 du soir.

Avec son autocar et celui d’un de ses collègues, Monsieur De Winter nous a fait faire une belle excursion. Le temps a été très beau ; la nature elle-même était pleine de charme. Le trajet le plus agréable a été de Maredsous à Warnant, par la vallée de la Molignée, puis de Warnant à Namur en longeant la Meuse.

Journée de la bonté. Chaque élève reçoit un cadeau : buvard envoyé par la société protectrice des animaux : Veeweyde, 43, rue de Veeweyde, Anderlecht.

Les élèves de 5^e année font une rédaction pour participer au concours demandé par la société. 12 devoirs sont envoyés.

À 9h1/2, en la salle du conseil communal, à l’hôtel de ville, pointage des listes des élèves avec Monsieur l’Inspecteur Gilmant.

Il m’a fait remarquer que, jamais, on ne voit un Comité scolaire ou un établissement d’éducation, supprimant lui-même une classe, comme on le fait en supprimant le 4^e degré.

L’école reçoit la dépêche ministérielle annonçant la suppression d’un subside : donc il reste 5 subsides pour l’école primaire. La dépêche fait remarquer que c’est l’école qui supprime le 4^e degré.

Sœur Supérieure écrit au Conseil Central pour faire connaître la situation et demander assistance. Mais il n’y a rien à faire devant le chiffre.

Nous assistons à la conférence pédagogique à Anderlues-Trieux.

Monsieur l’Abbé Hermant, Inspecteur diocésain, à qui Sœur Supérieure a envoyé une lettre pour expliquer la situation, dit qu’il n’y a rien à faire et demande comment on compte répartir les élèves.

À partir de ce jour, on ne peut plus changer d’école à l’école primaire et gardienne.

L’école communale a fait une propagande incroyable pour nous prendre des élèves. Elle en a pris 7. Mais il nous en est revenu et le nombre reste toujours 160.

C’est aussi le dernier jour de Mme Conreur. Bien aimablement, elle met au courant du travail commencé Mlle Flore. À 4h., elle fait le déménagement. Sœur Supérieure et les autres institutrices sont bien tristes du départ de Mme Conreur qui est très dévouée et très complaisante et serviable.

Mercredi 13 suite. À 1h1/2 au cercle Family, séance de cinéma. Les films sont envoyés par le ministère pendant la semaine de propagande pour la sécurité, l’hygiène et l’embellissement des lieux de travail.

Un autre film y est joint : la polarisation de la lumière. Le tout était fort intéressant.

Les classes inférieures sont nouvellement organisées : Mlle Flore devient titulaire de 1^e A. et d’une partie de 2^e A. de ses élèves ; l’autre partie formée des plus âgées soit 10 élèves est confiée à Mme Laurette qui a la 3^e A.

Monsieur le Curé a assisté à la proclamation. Une élève de chaque classe a remis le petit sac renfermant l’épargne pour les missions ; en retour, Monsieur le Curé a donné pour chacune une image, une petite revue de la Sainte-Enfance et une médaille.

Sœur Supérieure a profité de la réunion pour remettre aux « épargnantes » une règle plate envoyée par la caisse d’épargne.

Au cinéma de la Grand-rue, chez le Grand Léon, nous allons voir le Signe de la Croix, scènes des premiers siècles de l’Église.

Toute l’école se réunit dans la grande salle. Sur le théâtre, le grand cadre représentant le Christ-Roi est entouré de fleurs. Les croisées avec les tuniques et les drapeaux prennent place de chaque côté du cadre du Christ-Roi. Monsieur le Curé fait la consécration puis on chante : « Parle, commande, règne ».

Dans les deux paroisses, il y a confessions préparatoires à la fête du Christ-Roi et de la Toussaint.

Congé de Toussaint.

Rentrée des sections primaires et gardiennes. Après-midi, à 3h., les degrés supérieur et moyen sortent pour se préparer à revenir à l’école pour 5h.. À 5h., groupement des élèves qui ont bien voulu revenir, puis départ pour la limite d’Anderlues. Là, nous retrouvons les Anciens combattants qui reçoivent le flambeau sacré des mains de la section d’Anderlues et nous participons au cortège qui conduit le flambeau au monument de la station où il passera la nuit.  Après une minute de silence et les remerciements adressés par le président Monsieur Duquenne, nous revenons. Il est 7h1/4.

Nouvelle participation au relais sacré !

À 8h1/2, toutes les classes, cette fois, se dirigent vers le monument de la station du chemin de fer où le flambeau sacré a passé la nuit et nous participons au cortège qui le conduit à Leernes. À la limite de cette localité, la section des Anciens combattants de Leernes ayant demandé que les écoles accompagnent le flambeau jusqu’au monument élevé aux morts de 14, nous allons jusque la Grand-Place de Leernes. Après la petite cérémonie, nous revenons à l’école vers 10h1/2.

À 11h. , les élèves de 6^e A. assistent, avec l’école professionnelle, à une conférence donnée par Monsieur le Chanoine Haustrate (dans la grande salle) sur l’aide spirituelle aux missions.

Anniversaire de l’Armistice. Les élèves arrivent pour 9h.. À 9h1/2, en l’église Saint-Vaast, elles assistent à la messe offerte pour les soldats morts. Après la messe, on rentre quelques minutes à l’école, on se met en rangs ; les élèves accompagnées de leurs institutrices s’acheminent vers la Grand-Place ; se placent dans le cortège et se dirigent avec celui-ci vers le monument aux morts de la guerre 14-18.

Congé. Fête du Roi. Le samedi, après la proclamation, toutes les élèves réunies à la salle, sous la présidence de Sœur Supérieure, récitent une prière pour le Roi et chantent « Vierge de Lourdes ».

Au cinéma de la Grand-Place, nous allons voir le film : « Monsieur Vincent ». C’est un film extrêmement beau et profond.

Monsieur le Chanoine Payen, ancien Vicaire à Saint-Christophe et actuellement aumônier des Sœurs de Sainte Marie à Châtelet, réunit les élèves de l’école primaire dans la grande salle, à 2h1/2 et très joyeusement leur donne une conférence sur la Sainte Vierge.

Comme c’était jeudi, et par compassion pour les esseulées de la confrérie Sainte-Catherine, Sœur Supérieure envoie toute l’école à la messe. À l’Évangile, Monsieur le Curé raconte la vie de Saint Jean Berkmans, dont on célèbre la fête le lendemain et qui est le patron de la jeunesse belge.

Dimanche 4 juillet. Grande fête patriotique à Fontaine-l’Évêque. Le matin, à 10h., à Saint-Christophe, messe pour les élèves et professeur de l’école moyenne morts à la guerre.

Après-midi, cortège, séance au parc de l’hôtel de ville, visite au monument de la gare, à l’école moyenne des garçons inauguration d’une plaque commémorative, visite au monument des résistants.

Une délégation de 20 élèves, comme il a été demandé, participe à la fête, d’autant plus que le nom de Monsieur le Vicaire Piérard est gravé sur la plaque commémorative.

Fête de Saint-Éloi. Quelques élèves manquent parce que c’est la fête du Papa.

À 11h1/4, Monsieur le Doyen et Monsieur Le Vicaire de Saint-Christophe viennent confesser les élèves de leur paroisse en vue de la communion du premier vendredi. Monsieur le Curé confesse à l’église.

Premier vendredi du mois. Assistance à la messe à 8h.

Fête de Sainte Barbe. Grande fête pour les mineurs. Assez bien d’élèves manquent.

Fête de Saint Nicolas. Congé pour les classes gardiennes. Toutes les autres sont là.

À 2h1/2, visite de Saint Nicolas. Les élèves des classes gardiennes et du degré inférieur chantent et déclament pour Saint Nicolas. Puis le Grand Saint distribue ses cadeaux : pour 1^ère A. gardienne : un petit paquet de jouets et un sac de bonbons – pour 2^e A : un paquet de petits jouets, un sac de bonbons ; même chose pour 3^ème année gardienne.

Tous les petits ont, en plus, un objet pratique : écharpe - tricot quelconque.

Les élèves des autres classes défilent et reçoivent chacune deux « Saint-Nicolas-spéculoos ».

Après la distribution de ses nombreux et beaux cadeaux, Saint Nicolas repart escorté de Monsieur Ch. Vermeire et des dames qui ont bien voulu l’aider dans la préparation de ses cadeaux.

Fête de l’Immaculée. Le soir, à 6h., il y a salut dans la chapelle de l’école.

Dans toutes les classes, on commence les concours.

Sœur Supérieure commence les examens écrits en français par le degré supérieur, 6^e puis 5^e année.

Mme Georgina a fait dans sa classe, pour les deux classes gardiennes, une belle crèche et un bel arbre de Noël garni et illuminé ! On devait faire un petit goûter, mais, comme beaucoup d’enfants sont malades, le goûter est remis à la rentrée ; mais les enfants présents ne perdront pas tout. Des bancs sont disposés pour former une table ; ils sont recouverts de tissu blanc et de jolies crèches le centre sont étalées entremêlées de « Bruxelles Kernes » (N.D.L.R. ???) et de sifflets. À 3h. Monsieur Vermeire, accompagné de Mère Marie-Suzanne et de Sœur Supérieure vient chercher les petits, les conduit dans la classe de Mme Georgina. Les enfants chantent pour le petit Jésus puis mangent avec joie les bonbons et sifflent tant et plus. À 4h., les classes gardiennes partent en vacances.

À 9h1/2, les élèves du degré supérieur assistent à la proclamation de l’école professionnelle. Dès que celle-ci est terminée, les autres classes de l’école primaire entrent et prennent place sur le théâtre. Quand toutes les élèves sont réunies, une élève de l’école professionnelle entre et offre les vœux à Monsieur le Curé, à Sœur Supérieure et aux maîtresses. L’école professionnelle sort. L’école primaire prend place dans les bancs ; après le morceau à 4 mains de Mireille Marchand et d’Odette Mathieu, la proclamation se déroule. Lorsqu’elle est finie, le degré supérieur exécute un chant de Noël, puis Monsieur le Curé fait ses recommandations pour les vacances, en particulier, pour qu’on n’oublie pas la fête de Noël, la fête de l’Adoration le 27 décembre. Puis toutes les élèves reçoivent une cougnole et vers 11h1/2, on retourne.

À 9h1/2, les élèves des deux paroisses vont à confesse pour la fête de Noël.

Vers 10h., elles vont en classe. À 11h1/2, on se réunit à la salle. Les élèves qui ont donné 6 francs pour la Sainte-Enfance participent à une petite tombola. Puis, on remet une récompense aux élèves qui ont eu zéro absence pendant le trimestre : voir les listes dans le palmarès, à la suite des proclamations des classes. Enfin, on remet les bulletins et, à 1h., tout le monde part en vacances.

Rentrée des classes primaires et gardiennes. Mme Georgina, atteinte de bronchite ne sait pas rentrer. Les petits sont très peu nombreux dans les classes gardiennes, beaucoup étant grippés. Sœur Ludovica tient les deux classes.

À l’école primaire, la rentrée est assez bonne, mais il manque surtout des petits du degré inférieur : grippes.

Confessions pour le premier vendredi. Monsieur le Curé confesse à 11h. à l’église ; Monsieur le Doyen, à la chapelle. Il est venu seul, Monsieur le Vicaire étant souffrant. À 10h., Sœur Supérieure réunit quelques minutes les enfants à la salle pour remettre une image aux élèves qui lui ont envoyé des vœux.

Premier vendredi du mois. Dans les deux paroisses, il y a assez bien d’enfants à la messe.

Nous recevons une lettre de Monsieur l’Inspecteur Gilmant, remerciant la direction et le personnel pour les souhaits et en même temps, faisant part de la nomination de Mme Maassen-Fayt, 66 a, rue Père Devroye, Woluwe-Saint-Pierre, comme Inspectrice des classes gardiennes à partir du 1^er janvier 1949.

Le même jour, Mlle Jacqueline Detaille, élève de 4^e normale à Nivelles, vient commencer son stage en 6^e année, chez Mlle Hecq, Louisa.

À 9h1/2, Monsieur l’Inspecteur Gilmant arrive chez Mlle Hecq, Louisa, où il fait son inspection. Il est très content et fait un très bon rapport. Il passe dans les classes gardiennes, pour avoir des renseignements par Sœur Ludovica qui est toujours seule, puisque Mme Georgina est malade. Il va ensuite inspecter chez Mme Quinet-Lambert et là aussi, Monsieur l’Inspecteur est content.

Samedi 15 janvier. Mlle Jacqueline Detaille termine son stage. Elle a bien travaillé ; les élèves l’ont écouté avec plaisir et lui ont bien obéi. Avant de partir, elle est allée remercier Sœur Supérieure.

Dans les 2 années du degré supérieur, on commence C.S. (N.D.L.R. ???) sur « l’Union des Églises ». Monsieur le Chanoine Haustrate a envoyé un plan de travail et chaque élève a reçu un feuillet réunissant les lectures à faire chacun des jours de l’octave.

A 1h1/2, séance de cinéma chez le Grand Léon, Grand-rue. On voit deux films : « Vania, l’orphelin » et « C’était une petite fille ». Les deux histoires se rapportent à la guerre de 1940 : les Russes contre les Allemands. Les scènes se passent en Russie. Les enfants sont des enfants russes. Films à la portée des enfants, car les acteurs principaux sont des enfants. C’était bien.

Dernier jour de l’octave ; les élèves ont été fort intéressées et ont paru bien prier pendant ces 8 jours.

On commence dans les classes ou on a déjà commencé les leçons se rapportant à la lutte contre la tuberculose. Les élèves de 4^e, 5^e et 6^e années font une rédaction pour participer au concours établi par les mutualités chrétiennes et auquel participent les écoles libres.

Les devoirs de rédaction sont envoyés au Secrétariat de la fédération régionale des mutualités chrétiennes à Charleroi-Nord.

Veille du premier vendredi. Monsieur le Doyen et Monsieur le Vicaire de Saint-Christophe viennent confesser à la chapelle à 11h1/4 tandis que Monsieur le Curé confesse à l’église Saint-Vaast.

Vendredi 4 février. Premier vendredi du mois. Beaucoup d’élèves du degré supérieur sont à la messe et à la communion.

L’après-midi, à 2h., répétition générale en vue de la fête de dimanche.

Petite fête donnée par le cours de diction, au profit de l’école, dans la grande salle, à 3h..

Programme :    dimanche, non samedi. (sic)

Cartes d’entrée : 10 francs. Réservée : 15 francs au profit de l’école.

La séance a été très réussie, très appréciée pour la beauté des exercices, pour le choix des déclamations, pour la perfection du langage. Il y a un réel progrès réalisé par les enfants.

L’affluence nombreuse est partie, pleine de joie, après avoir attendu le tirage d’une petite tombola dont le gros lot — une belle peau de mouton — a été gagné par une élève de 4^e année primaire : Denise Mannoy.

Monsieur Vermeire était là, président et veillant sur tout avec tout son dévouement. Il était aidé par Mme et Mlle Vermeire, par Mlle Ed. Francq, Monsieur Decoster. Monsieur le Doyen, curé, vicaire de Saint-Vaast étaient présents.

À 3h., on recommence la petite séance. Il y a encore beaucoup de monde, pour un jour de semaine, mais beaucoup moins que dimanche.

Tout a encore été très réussi et applaudi.

Monsieur le Vicaire de Saint-Christophe, empêché dimanche par ses réunions de scouts, a assisté à la fête mercredi. Il est arrivé à 4h1/4, parce que ses cours l’ont retenu à l’école moyenne.

Il a félicité Mme Godart et toutes celles qui ont participé à la préparation et à la réussite de la fête.

Il ne faut pas oublier Monsieur Albert Haumont qui a préparé de beaux décors pour les « catacombes » et qui a été l’aide précieuse et « caché » dans les coulisses.

Le même jour, à Marchiennes, place verte, Mlle Hecq, Louisa, se rend à la réunion des chefs d’école non obligatoire – pour répondre à l’enquête : « diplômes 1949 ». C’est une enquête d’un genre nouveau, il était nécessaire d’avoir quelques renseignements.

Mlle Hecq rentre à 4h-1/4 ; la séance était déjà commencée.

À la demande de la « Ligue féminine chrétienne », nous assistons à une séance récréative donnée au profit de l’œuvre.

Après les actualités, nous avons un film documentaire : 3 villages français, l’un d’entre eux est Porcheron (N.D.L.R. Peut-être Porquerolles ?) dans les îles d’Hyères. Film très beau.

Le grand film est un comique : « Ploum-ploum-tra-la-la… !

À 10h1/4, Sœur Supérieure réunit toutes les élèves à la salle pour les exhorter à venir communier pour Monseigneur l’Évêque. Depuis la semaine dernière, on a commencé une neuvaine aux intentions de Monseigneur.

Monsieur l’Inspecteur Melon arrive lorsque toutes les élèves sont à la salle. Il vient lui-même dire un mot aux élèves pour leur rappeler leurs devoirs envers le chef du diocèse.

Il va alors visiter les classes gardiennes.

Monseigneur l’Évêque, Charles-Marie Himmer, en l’honneur de son sacre, a donné congé aux écoles libres.

26 élèves sont venues à la communion, dans la chapelle de l’école, pour prier spécialement pour notre nouvel Évêque.

Les 3 institutrices qui ont produit les rédactions de leurs élèves pour participer au concours ouvert par l’association pour la lutte contre la tuberculose — Mmes Rœlandt et Clause et Mlle Hecq reçoivent des remerciements et chacune un livre : « orientation mutualiste ».

À la proclamation, Sœur Supérieure engage les enfants à assister aux offices les 3 jours des XL heures et à aller à l’adoration chacun de ces jours.

Les élèves étant à l’école, à partir de 10h. du matin, les classes se relaient pour adorer le Saint Sacrement exposé en l’église Saint-Christophe.

Mardi gras : congé.

Mercredi des cendres. À 8h1/2, Sœur Supérieure groupe toutes les élèves qui n’ont pas reçu les cendres et va avec elles, à l’église Saint-Vaast où Monsieur le Vicaire leur impose les cendres.

Veille du 1^er vendredi du mois. À 11h. , Monsieur le Doyen et Monsieur le Vicaire viennent confesser les enfants de Saint-Christophe, à la chapelle, tandis que Monsieur le Curé, confesse ses paroissiennes à Saint-Vaast.

1^er vendredi. Malgré la neige, il y a quelques enfants aux messex ; à 9h1/4, Monsieur l’Inspecteur cantonal Gilmant arrive en 5^e année. Il inspecte, donne des directives. Il est content du travail de la maîtresse Mme Clause-Hubert ; il désire que l’enseignement soit plus actif, qu’on consacre une après-midi pour travailler toutes ensemble à un C. S. (!).

Fête de Saint Grégoire : congé.

À 3h -1/4, le Père Godin a réuni dans la grande salle, les élèves faisant partie de la croisade eucharistique. Le Révérend Père les a engagés à passer un bon carême et à bien prier pour le Souverain Pontife.

Monsieur l’Inspecteur Melon arrive à 9h. du matin pour inspecter les classes primaires. Il commence par la 6^e année, puis 5^e, 4^e, etc. Ils repartent à 11h1/2 fort content des Institutrices et des élèves. Il trouve que, partout, on travaille bien et que les classes sont bonnes.

À 10h., toutes les élèves de l’école primaire et de l’école professionnelle sont réunies à la salle où Monsieur le Curé vient pour engager les enfants à célébrer par une fervente communion, la fête de Saint-Joseph et l’adoration à l’école.

Après-midi, à 3h., Monsieur le Curé vient confesser ; Monsieur le Vicaire de Saint-Vaast arrive à 4h., après ses cours.

Fête de Saint Joseph et adoration à l’école. Il y a communion générale, à partir de 8h-1/4, Monsieur le Curé distribue 109 communions.

Quelques élèves communient aussi à Saint-Christophe. Monsieur le Curé est fort content. Presque toutes les élèves déjeunent à l’école et Sœur Supérieure distribue un bonbon à toutes.

A 10h., toutes les élèves assistent à la grand-messe à l’église ; pendant ce temps, les petits de l’école gardienne vont à l’adoration.

L’après-midi, toutes les classes se succèdent pour faire leur demi-heure d’adoration.

Le soir, à 6h., salut.

Après-midi, à 1h1/2, nous assistons chez le Grand Léon, à une séance de cinéma.

Le film principal est « cendrillon ». C’est très joli et tout à fait convenable. Il est accompagné des actualités et de deux Mickeys.

Le soir à 7h1/4, la même séance est donnée pour les grandes personnes ; c’est un gala au profit de l’école.

Le 11 mars, un photographe était venu et il avait photographié les enfants des classes primaires, gardiennes et professionnelles. Ce vendredi, les photos arrivent : trois cartes postales dans une enveloppe et une grande photo en couleur : toutes les photos sont bien belles.

Le photographe est :        (sic)

Ce même jour, c’est la fête de l’Annonciation. À 4h., il y a un salut et quelques petites élèves de primaires et de professionnelles font leur promesse de croisées. Le soir, Mère Provinciale arrive pour sa visite annuelle des classes.

À 10h-1/4, proclamation des notes de la semaine et — mois de Saint-Joseph.

Sœur Supérieure engage les enfants à bien aller à la messe et, tout en s’amusant car c’est le carnaval, c’est de rester bien polies et bien convenables.

Lundi de Laetare, 2^e jour du carnaval ; fête locale : congé.

Mère Provinciale commence sa visite dans les classes primaires par 6^e A puis 5^e A, etc.

Mardi , visite continue en 1^e et 2^e année, puis dans les classes gardiennes. Partout, on fait une révision de français.

À 9h. , Monsieur le Curé vient à l’école. Toutes les élèves primaires et professionnelles sont réunies à la salle. Monsieur le Curé engage les enfants à faire une bonne communion, le premier vendredi, à l’occasion du 50^e anniversaire de l’ordination du Pape.

Monsieur le Curé viendra donner la communion.

Monsieur le Curé vient donner la communion à partir de 7h1/2. Il y a environ une 70^e d’élèves qui ont communié.

Monsieur le Curé et son vicaire avait confessé hier à partir de 9h. à la chapelle.

Cette semaine, dans toutes les classes, on continue les concours.

Toutes les classes passent au parloir où Mère Marie-Suzanne a fait une petite exposition de robes destinées aux enfants des missions du Congo. Les enfants ont laissé une petite obole.

Confessions pour la communion pascale du jeudi Saint. Les prêtres de chacune des paroisses confessent les enfants, d’abord les petits de la communion privée. Ensuite, les autres.

Après-midi, à 3h., toutes les classes primaires assistent à la remise des œufs de Pâques aux élèves de l’école gardienne. Les petits sont fort heureux car les cloches ont été très généreuses. À partir de 4h., les élèves de l’école gardienne sont en vacances.

Jeudi Saint. Dans les 2 paroisses, les élèves font leur communion pascale. Après l’office, elles reviennent à l’école où un bon déjeuner : couques et chocolat, les attend.

Dans l’avant-midi, on se partage pour aller à l’adoration dans les 2 églises.

Vendredi Saint. À 3h., les élèves sont partagées en 2 groupes : Saint-Christophe et Saint-Vaast. Elles assistent au chemin de croix.

À 10h., proclamation des résultats des compositions du 2^ième trimestre. Ce devait être fête, mais l’école est en deuil car, en retournant après le chemin de croix, la petite Franca Zedde, élève de 1^ère année (italienne) a été renversée par une auto en traversant la grand-route (Rue Vilez). Transportée à l’hôpital, elle y a reçu tous les soins; puis Monsieur le Doyen lui a donné l’absolution et lui a conféré la confirmation, et elle est morte vers 11h1/2 du soir. À la proclamation, Monsieur le Curé a fait supprimer les chants et le piano et on a dit une prière pour les parents de la petite élève.

Après la proclamation, chaque élève a reçu ses œufs de Pâques : un joli petit mouchoir de poche renfermant un œuf en chocolat. Puis les enfants sont retournées et les maîtresses se sont réunies pour remplir le rapport « bâtiments » à  renvoyer pour le lendemain, 17 avril.

Tout le monde s’est quitté en se souhaitant de bonnes fêtes de Pâques et de bonnes vacances.

C’est la messe d’ange de la petite Franca. Les sœurs, les laïques de la localité et les élèves se réunissent à l’école à 8h1/4. A 8h1/2, départ pour la maison. Funérailles. C’est le lundi de Pâques. Il n’y a pas beaucoup d’élèves présentes. Mais on sait, malgré tout, faire quelque chose de bien.

Rentrée des classes retardée d’un jour pour retrouver le congé du 1^er mai. Il fait beau ! Les enfants reviennent très bien disposées. À 9h. , on monte en classe. À 10h., Sœur Supérieure réunit les élèves pour leur parler du mois de mai.

À 1h1/2, nous assistons à une séance de cinéma chez le Grand Léon : l’épopée du Congo avec Savoignan de Brazza et Voyage au pays d’Oz. Le 1^er film est très beau, mais un peu difficile pour les enfants. Le 2^e  est une féerie : comique, jolie et morale.

À 8h1/2, les prêtres de Saint-Vaast confessent pour le 1^er vendredi du mois. Les élèves retournent à 11h1/4 parce qu’il y a réunion des maîtresses.

Après-midi, les élèves viennent à l’école parce que, à 2h., on va à la salle du cinéma Family pour voir les films se rapportant aux jeux olympiques de 1948.

Ce même jour aussi, les élèves qui ont remporté un prix en faisant la rédaction demandée par les mutualités chrétiennes pour la lutte contre la tuberculose, reçoivent leurs livres : en 4^e année, Jacqueline Delmouzée, Paulette Denays, Jacqueline Bal.

En 5^e  année : Christine Duperroy, Paule Duriaux, Jacqueline Deporter, Claudine de Saint-Aubain, Annie Lejong.

En 6^e année : Lucienne Pierlot, Marie-Jeanne Collet, Odette Durieux.

Sœur Supérieure est fort contente.

Depuis le lundi 16 mai, les élèves de 6^e année restent jusqu’à 6h. pour faire des révisions en vue de leurs examens.

À 4h., elles vont goûter, puis elles jouent et à 4h1/2, elles se rendent dans leur classe où elles travaillent jusque 6h..

Ce jeudi, 3 élèves qui avaient fait la demande pour l’obtention des fonds des mieux doués se sont présentées à l’examen à 2h., chez Monsieur Fabry. Elles ont eu rédaction et en même temps orthographe.

Ces 3 élèves de 6^e année sont : Lucienne Pierlot, Lucette Demant et Thérèse Taminiaux.

23-24-25 mai. Ce sont les 3 jours des rogations. Dans les deux paroisses, beaucoup de nos enfants participent et sont bien pieuses.

Nous commençons la neuvaine au Saint Esprit. Les élèves sont groupées devant la chapelle. Sœur Supérieure récite le Veni Creator, 3 Ave Maria et on chante un cantique à la Sainte Vierge.

Comme Sœur Ludovica, Mme Georgina et Mlle Flore ont 25 ans d’enseignement à Fontaine-l’Évêque, c’est fête pour leurs classes.

Dès le matin, les fleurs arrivent en abondance.

À 2h., les enfants des 3 classes sont réunis à la salle Sainte-Thérèse toute ornée pour la circonstance.

Au nom de tous les enfants, Marguerite Daisne lit un gentil compliment. Les 2 plus petits garçons de Sœur Ludovica lui offre un beau parapluie.

Les petits sont alors régalés : ils ont un bon morceau de tarte au sucre et du bon café au lait. Ils font honneur à tout. Quant ils ont bien goûté, ils se donnent la main et conduits par Michel Nopère, un ancien élève des classes gardiennes — 11 ans maintenant — ils font des farandoles dans la cour et la salle. À 3h1/2, ils retournent pleins de joie. Les trois institutrices sont aussi bien heureuses ; elles ont reçu beaucoup de témoignages de sympathie, bien mérités d’ailleurs.

À partir de 2h., les élèves de la section primaire se rendent par groupes de 30 à l’école libre, rue Jules Despy pour y passer à la radioscopie. Le car de Caritas Catholica s’est installé dans cette école et pour gagner du temps, en évitant un déplacement de matériel, ce sont les élèves qui se rendent à l’école libre. Tout est fini à 4h..

Le matin, à 10h., réunion devant la chapelle pour le dernier jour du mois de mai.

Après-midi, fête de Sœur Supérieure. À 2h1/4, réunion de toutes les élèves des 3 sections : professionnelle, primaire, gardienne, sous l’érable. Pendant que des sœurs surveillent les enfants, le personnel laïc présente ses vœux à Sœur Supérieure. C’est ensuite une élève de 4^e professionnelle qui dit le compliment ; des élèves désignées offrent le cadeau et les fleurs ; ensuite les enfants des classes gardiennes chantent un petit couplet de fête ; ils offrent leurs cadeaux à Sœur Supérieure. Toutes les élèves ayant des fleurs défilent et les offrent à Sœur Supérieure.

Toutes les élèves s’acheminent vers la salle de séances. Là, au son d’un quatre-mains : « Feu et flamme » joué par 2 élèves de 6^e année : Adrienne Liebecq et Odette Mathieu, Sœur Supérieure fait son entrée. La petite séance toute simple se déroule :

Jadis et aujourd’hui : chœur : école professionnelle.

La marchande de gâteaux : école gardienne.

Les commères : chant avec parlé : 4^e année primaire

La légende du petit navire : chœur : 5^e et 6^e années.

Tout a été fort joli.

Après la séance, Sœur Supérieure offre à toutes les élèves un rafraichissement et un bonbon.

Les élèves partent très heureuses.

Les institutrices des 3 sections se réunissent au parloir où Sœur Supérieure leur offre un délicieux goûter. On passe ensemble 2 bonnes heures.

Excursion à Banneux.

Départ à 7h1/4. En route, on prend Mme Georgina et Mme Laurette. Toutes les institutrices primaires et gardiennes sont là, à l’exception de Mme Juliette qui a trop difficile pour arriver et retourner. Sœur Supérieure, Sœur Monica, Sœur Thérèse Marie et Mlle Marguerite font aussi partie du voyage. On passe par Charleroi, Fosses, Namur, Jambes.

Premier arrêt; pendant que les Sœurs vont au noviciat et à la maison des Sœurs malades, les élèves vont faire une visite au Saint Sacrement et voient ainsi la jolie petite église de la montagne Sainte Barbe ; elles vont aussi dans le jardin du noviciat.

2^e arrêt : Huy ; on se restaure un peu, on fait une visite à la collégiale et la 6^e année, à Saint-Joseph de Cupertino.

3^e arrêt : la Sarthe : arrêt très court, petite visite à Notre-Dame, mais les élèves restent dans l’autocar.

Départ pour Banneux par Comblain-Fraipont où l’on rejoint l’Ourthe, Comblain-la-Tour, Comblain-au-Pont ; on rejoint l’Emblève. Après Remonchamps, on s’achemine sur Banneux.

À Banneux, on fait ses dévotions, puis on va se restaurer. Ensuite les enfants ont du temps pour écrire leurs cartes, acheter des souvenirs, jouer et prier. Arrivées à 1h., nous repartons à 3h1/4 par Tancrémont - où nous faisons un tout petit arrêt pour aller prier le Christ puis, par Pépinster, on prend la route de Liège, on retourne sur Huy.

Là, on goûte et Mme Georgina avec Mlle Flore régalent toutes les maîtresses. On se dirige sur Namur, Fosses. Là, un tout petit arrêt pour dire bonjour aux sœurs et on rentre à Fontaine-l’Évêque à 8h1/2 du soir, bien fatiguées et fort heureuses car nous avons eu un temps exceptionnellement beau et nous avons eu beaucoup de plaisir.

Partout, on a trouvé que les enfants se tenaient très bien, qu’elles étaient polies, gentilles et faciles.

Les enfants de la communion solennelle sont en retraite. Les autres, à 9h. vont à confesse pour le premier vendredi du mois ; à 10h., on va au cinéma, chez le Grand Léon, voir le film : « Lassie, la fidèle ». C’était beau et à la portée des enfants.

Confessions pour la fête de la Pentecôte.

Fête de la communion solennelle des enfants. Dans les deux paroisses, les enfants sont bien pieuses. Surtout, fête de la Pentecôte.

Congé de Pentecôte.

Conférence pédagogique à Carnières-Centre. C’était fort bien.

À partir de ce jour, grand branle-bas à l’école : on prépare la Fancy-Fair. Samedi matin, les élèves du degré supérieur pèlent déjà des pommes de terre ; à 10h., pendant la récréation aussi ; puis on achève pendant midi, cela avec beaucoup de plaisir !

Grande Fancy-Fair. À partir de 2h., le monde arrive. Les jeux du jardin ont beaucoup de succès ; le soir, c’est le cabaret artistique qui retient le monde.

La Fancy-Fair a eu du succès, mais il y avait un peu moins de monde que l’an dernier.

Fête-Dieu. À 2h. de l’après-midi, procession à l’école. Il y a assez bien d’enfants de l’école gardienne et de l’école primaire. Tout le monde a été pieux. Le temps était beau ; la procession a été bien réussie.

Examen de fin d’études primaires pour les élèves de la 6^e primaire.

Monsieur l’Inspecteur Melon préside aux examens.

Procession des 2 paroisses. Il y a beaucoup d’enfants et beaucoup de jeunes filles. Les groupes sont très beaux. La procession a été fort belle.

Fête du Sacré-Cœur. Malgré les recommandations de Sœur Supérieure et des institutrices, malgré les confessions de la veille, il y a peu de monde à la messe aussi, à 3h1/2, heure du salut, Monsieur le Curé gronde très fort et ne veut que chanter le Tantum et donner la bénédiction.

Après la classe, les institutrices préparent l’exposition. Vers 5h1/4, elles ont la visite de Monsieur l’Abbé Herman, Inspecteur diocésain. Il félicite les maîtresses pour le travail réalisé.

C’est le jour de l’exposition, le jour des élections et de la braderie. Les classes primaires exposent toutes dans la salle Sainte-Thérèse. Les classes gardiennes, dans la classe de Sœur Ludovica. Ainsi, tous les locaux sont libres et Mme Georgina va, avec ses grandes de l’école gardienne dans le petit local occupé l’an dernier par la 1^e année.

Il y a eu beaucoup de visiteurs. Tous ont trouvé les ouvrages très beaux, très fins et ont apprécié le travail des élèves et des maîtresses.

L’exposition a continué lundi 27 et mardi 28 juin. Il y a encore eu beaucoup de monde, moins cependant que dimanche.

Fête des Saints Apôtres Pierre et Paul. Adoration à Saint-Christophe. Toutes les élèves ont assisté à la grand-messe. Après-midi, seules, les élèves du degré supérieur assistent aux vêpres.

Et premier vendredi du mois. Communion réparatrice parce que, à la fête du Sacré-Cœur, il n’y a pas eu assez de ferveur et d’assistance !

Après-midi, toute l’école primaire assiste à la répétition générale de la séance pour la fête de Sœur Supérieure, la distribution des prix de l’école professionnelle ; cette distribution a lieu mercredi à 2h.

Après-midi, nous allons au cercle Patria pour une dernière et unique répétition.

À 8h1/2, Sœur Supérieure réunit toutes les élèves à la salle pour leur faire ses recommandations. Puis, dans toutes les classes, on fait les différents rangements et l’une ou l’autre répétition.

À 10h., distribution des prix pour l’école gardienne et le degré inférieur ; à 2h. distribution pour les degrés moyen et supérieur. Tous les chants et les petits exercices et les pièces sont très réussis, très appréciés et très applaudis. C’est surtout la pièce de 6^e année (cours de diction) « Le miracle des Fuseaux » qui remporte le plus grand succès. Les petites actrices, en particulier Odette Durieux dans son rôle d’aveugle et Céline Marie dans son rôle de maman rendent admirablement les sentiments exprimés dans la pièce et arrachent des larmes à tous les spectateurs. Aussi la quête, faite par 4 des principales actrices est très fructueuse.

Tout ce succès est dû à Mme Godart qui a fait de grands sacrifices pour venir exercer le petit groupe de 6^e année.

La pièce exécutée par 5^e année « Le Flagelot magique » vint remettre les gens en joie.

Après la petite séance, eut lieu la distribution des prix : chacune des élèves reçut un bon cahier cartonné ; les élèves de 6^e se virent remettre leur certificat. Une vibrante « Brabançonne » termina la fête et toutes les enfants ainsi que leurs institutrices retournèrent heureuses.

Une année scolaire était encore terminée.

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