À 1h½, réunion du personnel des classes primaires et

gardiennes. Nous faisons connaissance de la nouvelle Sœur Directrice. Sœur Marie Emilie est parti à la Bouverie et à Havré ; elle nous dit au revoir à toutes.

Comme chaque année, à pareil jour, nous reprenons conscience de nos obligations et nous prenons de bonnes résolutions.

Chaque maîtresse rend compte de son travail des vacances – on dresse la liste de chaque classe, d’après les renseignements obtenus, puis chaque institutrice va arranger son local après avoir obtenu ses fournitures classiques chez Sœur Saint Jules.

Dès 8h¼, les élèves et les parents envahissent la cour. Sœur Directrice, Sœur Marie Paula prennent les inscriptions tandis que les institutrices voyagent entre les différents groupes. À 9h. , au son de la cloche, les rangs se forment. Sœur Directrice va chercher les enfants de l’école gardienne qui viennent en première année ; elle procède à l’appel, par classe, et chaque institutrice gagne son local pour reprendre sa tâche de dévouement.

La rentrée est à peu près la même que l’année précédente ; c’est au 4^e degré qu’il en manque le plus parce que certaines plus âgées sont allés à l’atelier d’apprentissage communal, où, pensent-t-elles, elles coudront toute la semaine.

Vers 3h., Mme L’inspectrice Dotel-Fontaine vient au 4^e degré pour voir le nombre d’élèves et savoir combien d’heures de cours sont attribuées à la maîtresse spéciale et reconnues par l’État. Mme L’inspectrice est très contente de voir que, pour le 1^ier jour, les élèves font déjà de la couture.

À 8h½ a lieu la messe du Saint Esprit. Toutes les élèves y sont et sont bien sages.

C’est la conférence pour les classes gardiennes ; les institutrices se rendent à Anderlues ; elles sont accompagnées de Sœur Directrice.

C’est le dernier jour du mois. Nous n’avons pas perdu des élèves, mais il n’en est pas revenu, sauf une au 4^e degré. Le mois s’est bien passé. Maîtresses et élèves ont bien travaillé. Mme Petigniot n’a plus été malade. Elle est bien rentrée le 1^er septembre après son congé débutant le 29 mai.

Par contre, Mme Lazard, professeur de gymnastique n’est pas rentrée, car bientôt, elle sera maman.

C’est le premier vendredi du mois du Rosaire. Malgré tout ce qui a été dit par les institutrices et par Monsieur le Doyen, il n’y a pas beaucoup d’élèves qui ont commencé leurs 9 premiers vendredis !

Elles ont toutes été engagées à assister au salut de 6h. dans chacune des églises et à la chapelle de la Briqueterie.

Visite médicale pour les classes gardiennes par Monsieur Le docteur Dumonceau.

Par le même médecin, visite des 3^e et 4^e années.

Visite du degré supérieur. Pendant la semaine du 12 au 18 octobre, les élèves ont épargné pour les missions ; elles ont apporté, en outre leurs petits sous, des vieux papiers, du papier d’argent, des timbres, etc.

Veille de la fête du Christ-Roi.

À l’école, à 11h.-¼, hommage au Christ-Roi.

Sur le théâtre de la grande salle, un autel est dressé pour orner le cadre du Christ-Roi.

Toutes les élèves, les maîtresses et les sœurs sont groupées dans la salle. Monsieur le Doyen, après avoir adressé quelques mots, récite l’acte de consécration, puis nous chantons « Parle, Commande, Règne, etc. ».

Les élèves prennent la bonne résolution de bien venir à la messe, le lendemain.

C’est la journée de l’Épargne. Les élèves reçoivent comme cadeau une enveloppe contenant, d’un côté la table de multiplication ; de l’autre, les formules des surfaces et des volumes.

À 4h. commencent les jours de congé de Toussaint.

Nous avons eu un bon congé, cette année. Nous sommes rentrés ce jeudi, 5, pour toute la journée, car, l’après-midi, nos élèves participent au « Relais sacré ».

À 3h½, nous partions de l’école pour aller attendre le flambeau aux « Quatre-Bras ».

Il se fait attendre et nous sommes seulement rentrées à 5h..

 La nouvelle Mère Provinciale est arrivée ; elle doit passer dans les classes, pour sa visite annuelle.

Journée mouvementée ! À 9h. , Monsieur l’Abbé Hermant est là ! Il inspecte toutes les classes ; sur la religion, mais surtout la lecture ; il n’a pas eu le temps d’aller chez Mlle Louisa et chez Mme Juliette ; il reviendra bientôt ! Entre-temps, Mère Provinciale a visité les classes; Monsieur le Doyen est venu retrouver Monsieur l’Inspecteur.

Anniversaire de l’Armistice ; nos élèves sont bien venues à la messe et à la cérémonie patriotique. Elles ont participé au cortège se rendant au monument élevé aux morts de la guerre 14-18.

Congé remis de la fête du Roi.

À partir de 9h. , inspection par Monsieur Gilmant, Inspecteur cantonal, en 1^e année, en 3^e année, en 2^e année.

Les maîtresses ont de bons rapports. Monsieur Darcheville, Sœur Directrice et Mlle Hecq accompagnent Monsieur l’Inspecteur. Celui-ci dîne à l’école avec Monsieur Darcheville.

C’est la fête de Saint Éloi. Il y a quelques absentes dans les classes.

Fête de Sainte Barbe. Le matin, les élèves de l’école primaire viennent en classe ; à 10h., elles assistent à la messe en l’honneur de Sainte Barbe, à l’église Saint-Vaast. Après la messe, on a encore 1 h. de cours. L’après-midi, on a congé. Les classes gardiennes ont congé toute la journée parce qu’elles n’auront pas le jour de Saint-Nicolas.

À 2h., c’est la petite séance de Saint-Nicolas pour les classes gardiennes et le degré inférieur. À midi, Saint Nicolas avait placé dans chacune des autres classes ce qu’il destinait aux enfants ; elles ne sont pas allées le voir !

Fête de l’Immaculée Conception et ouverture de l’année mariale.

À 3h½, toutes les classes : professionnelles, primaires et gardiennes ont fait un hommage solennel à la Sainte Vierge.

Il faisait un temps de printemps !

Réunies toutes dans la cour, nous sommes parties en procession vers la grotte du jardin.

La statue de Notre-Dame de Lourdes avait été bien ornée. Nous chantons un couplet et un refrain de Ave, Ave, Ave, Maria puis une dizaine de chapelet.

Devant la grotte, les élèves se sont disposées en forme de croix : toute l’école primaire – l’école gardienne le bras droit – l’école professionnelle, le gauche.

Le chapelet terminé, quelques grandes ont récité la prière de l’année mariale ; nous avons toutes chanté « Chez nous, soyez Reine » et nous sommes reparties en chantant. Des mamans s’étaient jointes à nous.

C’était bien beau et les enfants ont été fort pieuses.

Les concours commencent dans toutes les classes, sauf en 3^e année où ils se terminent parce que, à partir du lendemain, une stagiaire vient donner les cours.

À 10h½, séance de confessions en vue de Noël.

À 10h., proclamation. Monsieur le Doyen empêché, est remplacé par Monsieur le Vicaire Delbove. Après la proclamation, les élèves reçoivent leur cougnole, puis leur bulletin. Celui-ci a été remis après pour éviter les bavardages. La plupart sont contentes. Elles partent en vacances et les institutrices et les sœurs sont bien heureuses d’avoir enfin un peu de répit.

Nous rentrons un jour plus tard, pour rentrer en même temps que l’école libre ; nous prenons 2 des douze demi-jours dont on peut disposer.

À 1h½, séance de radiophotographie à Don Bosco.

À 4h., nous avons réunion du personnel avec Monsieur le Doyen, en vue de l’année mariale.

Conférence administrative à Marchienne-au-Pont avec MM. les Inspecteurs Mathot et Gilmant. Tout le personnel – primaire et gardien – s’y rend avec Sœur Directrice.

Il fait très froid. Beaucoup d’élèves manquent, surtout dans les classes gardiennes et en 1^ère année.

Fête de la Purification. À 4h. de l’après-midi, à Saint-Vaast, cérémonie de la bénédiction des cierges puis messe solennisée ; les chants sont exécutés par les élèves. La cérémonie est bien belle.

Beaucoup d’enfants communient à la messe surtout qu’elles ont eu la facilité de se confesser avant et pendant la messe.

Le froid se maintient. À l’école gardienne, il n’y a aucune élève. En 1^ère année, 7.

Les autres classes sont un peu plus fournies, mais le nombre d’élèves diminue chaque jour.

Pour ½ jour, l’école est fermée ; trop d’enfants viennent de loin et dînent.

Le froid continue. Les enfants sont peu nombreuses. Beaucoup sont malades.

Mme Rœlandt, malade, ne peut venir. Le médecin lui ordonne 15 jours de repos. Mlle Binse tient les 2 classes de 3^e et 4^e années.

À 9h¼, Monsieur l’Inspecteur cantonal Gilmant vient inspecter le 4^e degré. Les élèves répondent bien. Il part à 10h½.

Mme Rœlandt revient à l’école. Elle paraît mieux mais n’est pas encore remise.

Les élèves de 4^e degré suivent la retraite avec l’école professionnelle ; elles sont bien disposées et fort contentes. On va, par classe, à l’adoration à Saint-Christophe.

Toutes les classes ont congé mais le 4^e degré a sacrifié son congé pour finir la retraite.

À 4h., bénédiction des cendres et messe. Toutes les élèves y assistent et chantent. Beaucoup communient.

Pour la première fois il y a réunion des parents, le soir à 7h½. Les parents des élèves 1^ère, 2^e, 3^e années étaient convoqués. 7 mamans et un papa ont répondu à l’appel. Sœur Directrice a fait un exposé pédagogique : collaboration des parents et de l’école.

Bien vite certaines mamans ont dit leur avis.

L’atmosphère a été très cordiale. Monsieur le Doyen a terminé par une lecture sur les enfants.

On s’est séparé à 9h..

Mlle Vanhasselle, malade a un congé de 8 jours. Mlle Binse prend les élèves de 2^e année, tandis que Mme Juliette tient la 3^e et 4^e années.

Mademoiselle Vanhasselle reprend ses cours. À 4h., réunion du personnel présidée par Monsieur le Doyen qui demande de penser à l’année mariale, mais aussi, dans le diocèse, à l’année de prières pour les vocations sacerdotales et religieuses. Monsieur le Doyen donne quelques directives à appliquer dans les classes.

À 7h½ du soir, réunion des parents des élèves de 4^e, 5^e et 6^e année. On est 22 en tout – il y a 3 papas – plus les membres du personnel. Tous les parents sont très gentils mais ils osent moins dire ce qu’ils pensent.

Monsieur le Doyen est passé quelques minutes mais il n’a pas su rester.

Carnaval local. Congé.

1^ier vendredi du mois ; quelques élèves sont à la messe de 7h½ du matin et de 7h½ du soir.

C’est la semaine des concours.

Les compositions commencent dans toutes les classes, pour se terminer à la fin de la semaine.

Jeudi-Saint ; communion privée de beaucoup d’élèves de 1^ère et 2^e années. La messe est à 8h. , pour toutes les élèves, à l’église Saint-Vaast.

Après la messe, les élèves rentrent à l’école pour déjeuner. Le degré supérieur et 4^e degré restent jusqu’après le dépouillement des autels. Après le repas, les élèves ont une grande récréation. Le 4^e degré remet tout en ordre, lave la vaisselle. Enfin, Sœur Directrice arrive et, par classe, on va chercher les œufs de Pâques.

Les élèves sont bien heureuses. Elles vont ensuite, par classe, à l’adoration.

Vendredi-Saint. Beaucoup d’élèves sont là pour l’office de 8 heures. Vers 9h½, après une petite récréation, on monte en classe, chaque maîtresse occupe ses élèves.

Vers 2h., l’après-midi, toutes les classes se réunissent à la salle. Monsieur le Doyen assiste à la proclamation ; il rappelle la fête de Pâques et les offices des dimanches.

À 3h., toutes les élèves se rendent à l’église pour le chemin de croix, puis, elles retournent.

C’est vacance (sic) !

C’est la rentrée pour le 3^e trimestre. Les élèves sont bien là, presque toutes ; elles sont fort contentes, car elles commençaient à s’ennuyer. Dès 9h-¼, toutes les classes ont repris comme avant les vacances.

C’est le jour de l’excursion pour les grandes : degré supérieur et 4^e degré avec l’école professionnelle. Beaucoup assistent à la messe de 6h½, puis, après un rapide déjeuner,  on prend place dans l’autocar.

Nous sommes un peu serrées : 49 avec les maîtresses. Nous partons vers 7h¼ par la route de Mons jusqu’au « Roi des Belges », puis la route de Bascoup, Nivelles, Grœnendaal – Melsbroeck ; nous y sommes à 9h05.

Rapide déjeuner. À 9h½, visite du champ d’aviation, séance de cinéma pour comprendre un peu le travail qui prépare et accompagne les traversées aériennes ; en autocar du champ, transport jusqu’aux garages. Là, conduites par une « air-hostess », nous recevons les explications se rapportant à l’hélicoptère (pour 7 passagers), aux différents modèles d’avion jusqu’aux plus gros : le « Convair » pour 77 passagers. Renseignements très intéressants.

Départ vers 11h. , passage par Louvain, vue de l’hôtel de ville, puis arrivée à Averbode vers 12h½. Là, dîner, visite à la colonie des Sœurs de Sainte Marie, promenade par le bois de sapins pour gagner l’Abbaye. Visite à l’église, salut à Notre-Dame du Sacré-Cœur, visite de l’imprimerie où l’on imprime le « petit Belge » et la « Semaine d’Averbode ». Visite guidée de l’église ; petite promenade au « Parc marial » à côté de l’Abbaye. Retour à l’autocar par le bois.

Départ pour Montaigu, visite et prière au sanctuaire de la Vierge. Arrivée à Tongres pour 6h. en passant par Herk, la ville où l’on a voulu saluer la Tante de Sœur Marie Albert, parce que le Patro a été là au camp.

La Tante étant absente, nous sommes reparties pour Tongres. Visite de l’horloge astronomique – très intéressant. Souper. Puis retour par Tirlemont, Gembloux, Fleurus, Charleroi.

À 9h25, nous étions à l’école.

Nous avons eu une bonne excursion, le temps a été le beau et il a fait bon, comparativement aux autres jours.

C’est le pèlerinage national des Patros à Montaigu ; assez bien des patronnées sont parties.

Les classes de 4^e, 3^e et 2^e années vont en excursion. Elles reviennent enchantées surtout de leur visite aux jardins d’Annevoie et aux sources de Spontin. Elles ont eu du beau temps, très chaud, une bonne pluie d’orage mais juste au moment où elles remontaient dans l’autocar.

Comme, demain, c’est la journée internationale de prières des enfants pour la paix, toutes les classes vont à tour de rôle, à la chapelle, réciter la prière et une dizaine de chapelet.

C’est l’hommage du diocèse de Tournai à la Sainte Vierge, à Notre-Dame de Bonne-Espérance. Une délégation de l’école y participe avec Sœur Supérieure, Sœur Directrice, Mlle Flore, Mlle Louisa. Très belle et bonne journée.

Assistance à la messe, à la procession des Vierges – à l’allocution de mgr – et au salut.

Nous avons toutes bien prié et après les cérémonies, si nous sommes allées baiser l’anneau de mgr. Nous sommes retournées par le train spécial avec tout le groupe de Fontaine-l’Évêque.

Les 3 jours des Rogations. Il y avait assez bien de filles mais il pourrait y en avoir plus, mais on a eu du fort beau temps, même chaud.

Fête de l’Ascension. Congé.

À 7h½ du soir, en la grande salle, réunion des parents des élèves de l’école professionnelle et du 4^e degré avec invitation des parents de tous les enfants. La conférence était donnée par Monsieur Raoul Delgrange, président des Patros : « Et nos vacances, que seront-elles ? ».

C’était, très, très bien.

Malheureusement, il n’y avait qu’une 40^ne de parents.

Conférence pédagogique à Forchies-Centre.

À 10h., les élèves fêtent Sœur Supérieure.

Une grande élève de 4^e année professionnelle lit le compliment ; les petits de l’école gardienne crient « Vive Sœur Supérieure ! ».

Les élèves offrent des fleurs et divers objets pouvant servir à la Fancy-Fair.

Après-midi, pendant la récréation, Sœur Supérieure régale les maîtresses, au parloir et les élèves au réfectoire, par classe.

Congé de Pentecôte et pour la fête de Sœur Supérieure.

C’est la veille, non, c’est le jour de la confirmation. À 10h½, les plus grandes : 4^e, 5^e et 6^e, 4^e degré ont déjà pris place à l’église. À 11h. , mgr Lecouvet est arrivé et la cérémonie a commencé.

Après la confirmation, mgr Lecouvet est revenu à l’école.

Il a vu beaucoup d’institutrices, d’anciennes élèves, d’enfants d’élèves, etc. Les plus petites classes avait fait la haie de l’école à l’église pour l’arrivée de mgr dont on avait fêté, la veille, les 25 ans de généralat et les 50 ans de prêtrise.

La Fancy-Fair commence le soir. Les élèves des petites classes ont congé à midi ; le 4^e degré vient l’après-midi pour aider.

À partir de 5h., Fancy-Fair.

Il fait un temps épouvantable. Jusqu’en 2^e année primaire, les exercices devaient se faire dans la salle Sainte-Thérèse. Les exercices, chants, déclamations étaient très beaux, mais les spectateurs s’entassaient, personne ne sachant rester dehors.

Pour 3^e et 4^e années, on a essayé à la porte, pendant une éclaircie, mais celle-ci n’a pas duré et les enfants ont dû se sauver sur le théâtre de verdure trop petit !

Enfin, pour 5^e et 6^e années, un énorme bonhomme « le gros Finet », toujours pompette, même sans la Fancy-Fair, est entré à la cuisine – lieu sacré où le public ne peut pénétrer  – et a trouvé le moyen de tomber assis sur les plaques du tourne-disques. Ces pauvres plaques ont été « pilées » sous un poids de 120 kg et... adieu la représentation.

Le 4^e degré du coup n’a pas joué, c’était la même histoire, les plaques étant ensemble. Il faut dire que le temps n’était pas devenu le meilleur ; la cour a été vraiment noyée.

Le soir même, la dame professeur de gymnastique a téléphoné de différents côtés pour obtenir de nouvelles plaques et la fête fut reportée au lendemain.

Le matin, toutes les classes ont congé ; l’après-midi aussi. À 4h., le degré supérieur et le 4^e degré arrivent, espérant pouvoir exécuter leurs exercices, mais les disques n’étant jamais arrivés, l’exécution des exercices appris a été reportée à la distribution des prix.

La Fancy-Fair s’est tout de même bien déroulée.

Dès l’arrivée, à 8h., toutes les élèves : grandes et petites ont aidé à tout remettre en place ; aussi, à 2h½, tout était vraiment terminé.

C’est la solennité de la Fête-Dieu. Neuf petits enfants des classes gardienne font leur communion privée ; ils viennent déjeuner à l’école. Après, c’est la procession. Vite on prépare les enfants. Malgré le temps incertain et assez froid, il y a tout de même quelques enfants, mais le soleil manque.

Fête du Sacré-Cœur. Chaque institutrice la célèbre dans sa classe et engage les élèves à venir à la messe du soir.

Examens de fin d’études du degré supérieur, 6^e année et de 8^e année.

Dans les autres classes, compositions.

Au début du mois, on termine tous les concours, on remet tout à l’ordre, on finit les ouvrages pour l’exposition et on prépare la distribution.

Répétition générale : le matin pour les petits, l’après-midi pour les grandes.

À 10h., distribution des prix à l’école, dans la salle. Monsieur Hautmont est venu la décorer pour la circonstance. C’était magnifique ! Velours gris double face ou réversible !

Cette première séance était donnée par l’école gardienne, le degré inférieur et le degré moyen. Tout a été très bien exécuté ; les parents ont été contents et cela n’a pas duré tellement tous les numéros se suivaient bien !

À 4h., c’était la séance pour degré supérieur, 4^e degré et école professionnelle. La 1^ère partie: les exercices de gymnastique ont eu lieu à la porte, au milieu de la cour. Des sièges avaient été disposés en rond comme autour d’une piste.

Il faisait beau, tout a bien été ! Les assistants sont rentrés dans la salle pour la pièce de l’école professionnelle.

Après celle-ci, a eu lieu la distribution des prix.

À l’école primaire, tout a bien été et les parents étaient contents.

C’est la préparation de l’exposition !

Juste 4h., on travaille tant et plus pour monter l’exposition. À partir de 4h., même avant, les visiteurs s’amènent ! Et cela jusque 8h..

Dès 8h½, toutes les institutrices sont à leur poste et démonte tout ! Cela va vite.

Les enfants viennent aider et rechercher leurs ouvrages.

Après-midi, une réunion du personnel primaire et gardien présidée par Monsieur le Doyen avec assistance de MM. les Vicaires se tient au parloir.

On fait le « bilan » rapide de l’année écoulée ; on revoit les élèves et on désigne celles qui seront à visiter.

Puis on se quitte en se souhaitant des vacances bonnes et reposantes.